Le 15 octobre 1835, le Chanoine Pasquier, qui avait créé 11 ans plus tôt un orphelinat de filles, accueille 3 garçons orphelins dans l’ancien couvent Saint François de Paul qui deviendra la Maison des orphelins de Tours.
L’établissement déménage à plusieurs reprises ; de l’hôpital pour enfants Gatien de Clocheville au lycée Paul Louis Courier, puis la rue Manceau à l’ombre de la Cathédrale Saint-Gatien, il hébergera jusqu’à 100 jeunes orphelins.
Le chanoine Pasquier décède en 1842, sans avoir vu son œuvre achevée. Son adjoint, l’abbé Verdier, lui succède et dirige l’établissement pendant 40 ans. Il donnera son nom à la fondation. A sa mort, il lui léguera ses biens. Le 10 février 1864, l’œuvre est reconnue d’utilité publique par décret de l’empereur Napoléon III et devient Fondation.
Pendant plus d’un siècle, la Fondation poursuit sa mission d’accueil des orphelins, puis progressivement des enfants à protéger. Les financements privés et l’implication de bénévoles constituent une ressource permanente pour la mise en œuvre de sa vocation, en parallèle avec l’intervention progressive puis essentielle de professionnels de l’enfance et le soutien des pouvoirs publics.